Au creux des vallons du Gers

Au creux des vallons du Gers

Beau soleil au cœur de l’hiver

1er février, un soleil magnifique et 14 degrés dehors. Je laisse tomber ménage et repassage et saisis mon compagnon de promenades, mon vélo électrique. Ce merveilleux engin m’a redonné le bonheur de rouler à bicyclette sur les chemins environnants. Du Brad Medlhau dans les oreilles me voilà partie vers Pouy-Loubrin. Si vous connaissez le Gers , je ne vous apprends rien si je vous dis que c’est un village sur les hauteurs entre la vallée du Gers et la vallée de l’Arratz. Autrement dit, ça grimpe.Appuyer sur les pédales, ça ne me fait pas peur, même si les genoux grincent un peu, ça vaut le coup. Quand vous arrivez au plus haut point, vous découvrez un panorama stupéfiant sur la chaîne des Pyrénées.


 

 

 

Pouy-Loubrin

Le nom composé de Pouy-Loubrin trouve son origine dans le latin podium, désignant une hauteur et ayant évolué en poi en gascon, et dans le latin lupus, désignant le loup.

Ce village a absorbé le village de Lamothe.

Lamothe est une paroisse très ancienne. L’église primitive Notre Dame de Podio-Lobrino a été donnée à l’abbaye de Simorre en 982 par Arnaud II, Comte d’Astarac.

On a situé deux mottes l’une au lieu-dit « Tourette » et l’autre à l’ouest de l’église actuelle.

Un château fort s’élevait à l’emplacement actuel de l’Oustal, il ne reste aucune trace de ce château qui a dû comme celui de Lamothe être détruit durant les guerres de religion.

Un souterrain reliait sûrement les deux châteaux. Le témoignage oral de l’existence d’une église et d’un cimetière non loin de la Source St-Germier (guérison de la rate) est confirmé par des vestiges trouvés sur place.

Le poète Louis Baron né en 1612 à Pouyloubrin a été couronné par trois fois par l’académie des jeux floraux en 1663.

 

Mes recherches sur Gallica bibliothèque nationale de France

Pouyloubrin une motte

Aussi un joli château

Le château de Lamothe

Au X°-XII° siècle, un château–fort entouré de fossés se dressait à une distance de 200 à 250 mètres à l’ouest de l’actuel château.

Il devait être à Matelerme de Benque qui en 1263 donne la terre et la Seigneurie de Lamothe, à l’abbaye de Simorre. L’Abbé Cazauran écrit : « Lamothe doit tirer son nom de la motte qui s’élève à la partie occidentale de ce village, vers le point où furent construits autrefois le château féodal et la « bieille église ».

En 1390, Arnaud d’Astarac, Seigneur de Chélan, annexe Lamothe à Pouyloubrin qui dépendait à l’époque du Seigneur d’Orbessan.

Le château et l’église ont été probablement détruits durant les guerres de religion par Monluc.

La seigneurie et la maison seigneuriale de Lamothe dite « En Hollé », à l’emplacement de l’actuel château ont été occupées en 1604 par Noble Claude de Colomez (le nom de Gensac, n’y sera accolé qu’en 1676 à l’acquisition des terres et du château de Gensac).

Henri IV qui venait voir une tendre amie a laissé dans les archives du Château de Lamothe un permis de chasse pour Noble Gaston de Colomez signé : Henri IV.

L’actuel château

Bâti par la famille Gensac, il a été commencé avant la Révolution ; le terrain où se trouve l’église ayant été cédé par ladite famille en 1740.

C’est en 1839 que les communes de Lamothe et Pouyloubrin ont fusionné. Les réunions municipales avaient lieu sous le porche de l’église primitive. Le maire était pendant 50 ans un habitant de Pouyloubrin et 50 années suivante, un habitant de Lamothe.

La chapelle de Lamothe

Située dans le parc du château (privé)

 



03/02/2019
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